Le cri de la fin
Restez tranquilles et croyez en moi.
Ne faites aucun geste et pas de cris.
Comme les poissons, qui se terrent
Lorsque l’hameçon parcourt l’eau
Cherchez un refuge sous mes ailes,
Dans les profondeurs de vos âmes.
Ainsi que le chien ne peut changer
Sa manière de s’asseoir et se répète,
L’ennemi s’abreuvant de sa gloire
S’oubliera et se livrera à sa nature.
Il se laissera aller aux pires excès,
Il voudra démontrer sa suprématie
Et étalera son étroitesse et ses lubies.
Alors seulement sortez de vos cases :
Ils sont tombés comme des mouches
Grosses de leurs propres excréments.
Cela ne sera certes pas de votre fait,
Mais le fruit de l’orgueil de l’insensé.
Ils se sont laissés aller à dire et hurler,
Ils ont prononcé « Un seul coup KO »!
L’écho ne se retourne que contre eux.
Leur sort est scellé dans nos annales.
Alors l’on saura que tout peut se dire
Mais entre le dire et le faire mes amis
Existe un trou béant d’une profondeur
Que ne saurait saisir le simple mortel.
L'écho d'un cri de souffrance, perçu en rêve.